Transitions et âges de la vie

La transformation de nos sociétés affecte la construction de nos existences et des parcours de vie. Ceux-ci sont traversés par un double mouvement de dé-standardisation et désinstitutionalisation qui conduit à un détachement progressif des rôles sociaux, mais également à une montée des incertitudes et des inégalités sociales, culturelles et de genre. Le pôle « Transitions et âges de la vie » étudie la manière dont ces parcours de vie se recomposent en fonction de nouvelles contraintes du social et impératifs normatifs. Il met ainsi l’accent sur la fragilité des populations à tout âge de la vie et également sur les répercussions des dispositifs et mesures politiques sur la construction des parcours de vie.

Ce pôle rassemble des chercheuses et chercheurs venus d’horizons disciplinaires différents qui analysent à la fois les transformations normatives qui affectent les parcours de vie et les transitions des âges de la vie.

Vieillissement

Les parcours de vie se construisent sur un découpage de la vie en trois étapes successives. La jeunesse comme temps de formation, l’âge adulte consacré à l’activité professionnelle et la retraite comme temps de repos. Ce découpage demeure opérant aujourd’hui, même s’il perd progressivement en légitimité. Le pôle ‘Transitions et âge de la vie’ questionne ce séquençage à partir d’une analyse des vieillissements.
La question des vieillissements est travaillée sous l’angle des vécus individuels et plus spécifiquement des points de bifurcation qui jalonnent les parcours de vie. Les vieillissements sont ainsi appréhendés à partir du grand âge, mais aussi des fins de carrière.

Care

Le pôle ‘Transitions et âge de la vie’ questionne également les relations d’aide apportées à l’autre à travers la notion de ‘care’. Celle-ci est définie à partir du soin prodigué soit par le biais d’institutions spécialisées (services d’aide à domicile, maisons de repos…), soit par le biais d’une aide informelle qui repose sur des aidants proches. Le care questionne ainsi les modèles genrés et l’inscription patriarcale de nos sociétés, mais, plus largement, il permet également de penser nos modèles culturels sous l’angle de la bienveillance, en dehors même de toute approche du ou au féminin.

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