Recherche universitaire sur l’exploitation des données des pouvoirs locaux

La gouvernance des pouvoirs locaux est aujourd’hui soumise à de multiples tensions et transformations. L’action publique est rendue de plus en plus complexe en raison de la diversité et de spécificité des taches que ces différentes entités (communes, CPAS, Provinces) ont à réaliser : 

  • gestion des risques, 
  • lutte contre les inégalités dans un contexte de globalisation, 
  • développement d’une activité économique soutenable,
  • ….

De plus, les pouvoirs locaux sont aujourd’hui invités à s’ouvrir et à s’associer à un nombre toujours plus important d’acteurs (associations, entreprises, citoyens, ….) pour prendre des décisions plus inclusives, efficaces et démocratiques. La gestion des données traitées par ces collectivités est au cœur de ces transformations.  Cette gestion et utilisation des données est rendue d’autant plus complexe dans le cadre du développement des stratégies d’Open Data. Celle-ci consiste à rendre disponible, gratuitement, pour tout réutilisateur intéressé, sans limite ni restriction quant à l’usage.  

La traduction de cet idéal dans l’action publique locale est cependant loin d’être évidente. Les pouvoirs locaux mettent déjà en place de nombreux dispositifs de participation (conseils consultatifs, CCATMs, interpellations du collège, budgets participatifs, ...), mais leur mise en œuvre reste souvent problématique.

Dans ce cadre, nous proposons d’analyser quels sont les incitants et freins qui pèsent sur la mise en place de ces dispositifs participatifs par les pouvoirs locaux, et dans une optique plus prospective, quels sont les perspectives de développement pour en améliorer la qualité, notamment via une meilleure utilisation des données collectées par les entités locales. 

Contact : Jérémy Dodeigne et Vincent Jacquet

Projet financé par Loth-Info  - 2021-2023